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Actualités - Animaux

Loi anti-squat : les propriétaires sont mieux protégés ! 

Publié le : 14/09/2023 14 septembre sept. 09 2023
Actus / Immobilier
Actus
Loi anti-squat : les propriétaires sont mieux protégés !  La loi anti-squat est entrée en vigueur depuis le 29 juillet 2023, elle a pour but d’assurer une meilleure protection des propriétaires et une répression plus sévère des occupants illicites, qu’il s’agisse de squatteurs ou de locataires en défaut de paiement.  
 

Mesures pour la protection des propriétaires  


En premier lieu, la loi sécurise un dispositif expérimental qui offre aux propriétaires la possibilité de confier temporairement leurs locaux vacants, dans un but de logement ou d’insertion sociale, en attendant une réhabilitation ou une vente.   

 

Ensuite, l’insertion d’une clause résolutoire de plein droit en cas de défaut de paiement du loyer par le locataire devient obligatoire dans tous les contrats de location. Cette clause, déjà très répandue en pratique, pouvait faire défaut dans certains contrats entre particuliers.  

 

Cette loi permet également de réduire certains délais afin d’accélérer les procédures. À titre d’exemple, le délai pour saisir un juge à la suite d’un commandement de payer est réduit de 2 semaines. Dans le cadre d’une procédure d’expulsion, les délais pouvant être sollicités par l’expulsé sont divisés par trois et vont de 1 mois à 1 an. 
 

Mesures pour la répression des squatteurs et occupants illicites 


Lorsque le logement squatté contient des meubles appartenant au propriétaire, il s’agit d’une violation de domicile dont les sanctions ont été triplées pour s’élever à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende. 

 

De plus, la loi a créé de nouvelles infractions sanctionnant le squat : 
 
  • La propagande ou la publicité de mesures facilitant ou incitant les squats sont punies d’une amende de 3 750 € ; 
     
  • Le délit d’introduction frauduleuse de locaux et le délit d’occupation frauduleuse de locaux sont chacun punis de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende ; 
     
  • Les tiers permettant l’occupation illégale d’un domicile en échange d’une rétribution encourent 3 ans de prison et 45 000 € d’amende. 


Enfin, une amende de 7 500 € sera infligée aux squatteurs et occupants illicites qui se maintiennent dans les lieux malgré un jugement d’expulsion. 

Focus sur la divagation des animaux

Publié le : 19/07/2023 19 juillet juil. 07 2023
Actus / Animaux
Focus sur la divagation des animaux
Lorsqu’un animal est en état de divagation, il peut occasionner des nuisances aux biens, représenter une menace pour la faune sauvage et se mettre en danger. Si son errance est reconnue, et qu’il cause un dommage, le propriétaire, le gardien ou le maire peut être reconnu responsable.
 

Qu’est-ce que l’état de divagation ?


Un chien est considéré comme divaguant lorsqu’il échappe à la surveillance effective de son maître, parce qu’il se trouve hors de portée de voix ou de tout instrument sonore permettant son rappel ou parce qu’il se situe à plus de 100 mètres de distance de celui-ci. La divagation ne concerne pas les chiens qui chassent ou gardent un troupeau.

Un chat est considéré comme divaguant :
 
  • Lorsqu’il n’est pas identifié, se trouve à plus de 200 mètres des habitations ou à plus d'un kilomètre du domicile de son maître et n’est pas sous la surveillance immédiate de celui-ci ;
  • S’il est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d’autrui et que son propriétaire n’est pas connu.

De manière générale, un animal, autre qu’un chien ou un chat, est considéré comme errant dès qu’il est trouvé sans gardien sur le terrain d’autrui ou sur la voie publique.
 

Quelle est votre responsabilité en cas de dommage ?


Si votre animal cause un dommage, vous êtes présumé responsable en tant que propriétaire, peu importe que l’animal soit égaré ou se soit échappé. Vous devez mettre en place toutes les mesures nécessaires pour éviter tout risque de divagation.

Si vous avez confié votre animal à un gardien, vous pouvez vous décharger de votre responsabilité à son profit. Le gardien est la personne qui a le pouvoir d’user, de diriger et de contrôler l’animal.
 

Quelle est la responsabilité du maire en cas de divagation ?


Les maires doivent prendre toutes les dispositions afin d’empêcher la divagation des chiens et des chats. Les chiens ou chats errants, saisis sur le territoire d’une commune, sont gardés à la fourrière pendant un délai franc de 8 jours.

Si pendant ce délai, les animaux sont réclamés par leur propriétaire, ils sont restitués à la condition que le propriétaire paye les frais de fourrière. Lorsque les animaux ne sont pas identifiés, ils doivent l’être avant d’être restitués.

En revanche, si dans le délai les animaux ne sont pas réclamés, ils sont considérés comme abandonnés et le maire doit faire procéder à leur euthanasie, leur vente ou leur cession à titre gratuit au profit d’une fondation ou d’une association de protection animale reconnue d’utilité publique ou déclarée.

La victime d’un animal divaguant peut engager la responsabilité de sa commune en cas d’inaction du maire.


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Adoption et achat d’animaux : le certificat d’engagement et de connaissances

Publié le : 27/07/2022 27 juillet juil. 07 2022
Actus / Animaux
Adoption et achat d’animaux : le certificat d’engagement et de connaissances
Comme chaque année, la saison estivale est tristement souvent synonyme de nombreux abandons d’animaux de compagnie et en particulier des chiens. Afin d’endiguer ce fléau, une loi du 30 novembre dernier visant à lutter contre la maltraitance animale et à conforter le lien entre les animaux et les hommes, permet désormais la mise en place de « Certificat d’engagement et de connaissance.... 


À compter du 1er octobre 2022, ce certificat d’engagement et de connaissance sera obligatoire, dès lors que vous envisagez d’acquérir un animal de compagnie ou un équidé, afin de mieux contrôler l’achat et la vente d’animaux de compagnie et d’équidés, et limiter l'abandon de ces animaux. 

La délivrance d’un tel certificat a pour objectif de s’assurer de votre choix quant à la décision d’accueillir l’animal, notamment en vérifiant que vous disposez d’un certain nombre de connaissances notamment concernant l’espèce que vous souhaitez adopter

En pratique, ces connaissances porteront sur « les besoins physiologiques, comportementaux et médicaux en tenant compte de l’état des connaissances scientifique ; les obligations relatives à l’identification de l’animal ; les implications financières et logistiques liées à la satisfaction des besoins de cette espèce tout au long de la vie de l’animal ».

Cette nouvelle loi va également chercher à responsabiliser les personnes qui adoptent des animaux de compagnie, en mettant en place des contrats d’accueil, lesquels doivent faire l’objet de mentions précises comme l’identification de l’animal, la description de sa provenance, l’attestation de responsabilité civile, etc. de sorte à augmenter significativement le degré de responsabilité des adoptants. 


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Que se passe-t-il en cas de dommages causés par un chien

Publié le : 18/03/2022 18 mars mars 03 2022
Actus / Animaux
Que se passe-t-il en cas de dommages causés par un chien
Le chien est souvent considéré comme loyal, affectueux et intelligent. Autant de raisons qui lui valent d’être décrit comme le meilleur ami de l’Homme. Pourtant, aussi mignon soit-il, cet animal peut être à l’origine d’un dommage… 
 

L’existence d’une responsabilité pour le propriétaire 

Le droit français prévoit que "Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer".

Sur le fondement de ce principe, le Code civil prévoit que le propriétaire d’un animal ou celui qui le garde, est responsable des dommages que celui-ci pourrait causer.  À noter que cette responsabilité du détenteur de l’animal s’applique, même si l’animal est perdu ou qu’il s’est enfui. 

La nature du dommage causé par un animal, et notamment un chien, peut être multiple. Il peut s’agir d’un dommage matériel (destruction de mobilier), physique (blessure due à une morsure) ou encore moral (traumatisme lié à une attaque). 

Il revient donc au maître du chien ou à la personne qui en a la garde, de réparer le dommage causé, et ce régulièrement par le biais de dommages et intérêts.  
 

Comment se couvrir face aux dommages que peut occasionner un chien ? 

Une garantie responsabilité civile est souvent souscrite dans l’assurance habitation. Certaines couvrent les dommages qui peuvent être causés par votre ou vos animaux de compagnie, et notamment les chiens. 

En revanche, toutes ces assurances ne garantissent pas ce type de dommage, il est donc important pour vous de vérifier quels types de garanties vous offrent vos contrats d’assurance, en matière de responsabilité du fait de vos animaux. 
 

Le régime spécifique des chiens dangereux 

Des règles très strictes encadrent la détention des chiens dits dangereux, et plus particulièrement ceux qui servent à l’attaque, la garde ou la défense. La détention de ce type de chien est définie par le Code rural et est conditionnée à la souscription d’une assurance qui garantit la responsabilité civile du propriétaire, ou du gardien du chien

En effet, les assurances en responsabilité civile « classiques » ne couvrent pas les dommages pouvant être causés par les chiens dangereux. 


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Les nouvelles mesures en faveur de la protection animale

Publié le : 14/01/2022 14 janvier janv. 01 2022
Actus / Animaux
Les nouvelles mesures en faveur de la protection animale
Lutte contre l’abandon, maltraitance, protection des animaux sauvages... En novembre dernier, une loi en faveur de la protection animale a été promulguée. La rédaction Meet law vous propose une analyse des principales mesures en faveur de nos amis les bêtes... 

La lutte contre l’abandon des animaux domestiques

Désormais, les propriétaires qui souhaiteront accueillir pour la première fois un chat ou un chien devront signer un certificat d'engagement et de connaissance, avec mise en place d’un délai de réflexion de 7 jours. 

Cette mesure a vocation à sensibiliser les futurs propriétaires d’animaux domestiques sur l’engagement qu’ils prennent, et notamment de prévenir les abandons.
Cette volonté est d’ailleurs exprimée au travers d’autres mesures comme l’interdiction de vente ou don d’animaux domestiques aux mineurs, ou sur internet, mais surtout : l’interdiction dès 2024 de vendre des chiens et des chats en animalerie, à l’exception d’animaux abandonnés en partenariat avec des associations.

En outre, alors que l’obligation d’identification (puce électronique ou tatouage) ne concernait que les chiens nés après le 6 janvier 1999, et les chats nés après le 1er janvier 2012, désormais l’identification est obligatoire pour l’ensemble des animaux de compagnie, y compris ceux nés avant ces dates. 

L’exploitation des animaux sauvages à des fins de divertissement

Concernant l’utilisation des animaux à des fins de divertissement, les émissions de variétés ou de jeux télévisés, ne pourront plus faire appel à des animaux sauvages

En 2026 les spectacles de dauphins ou d'orques seront interdits, et il est envisagé dès 2028 d’interdire les spectacles d'animaux sauvages et leur captivité dans les cirques itinérants. 

La lutte contre la maltraitance et la cruauté

La loi du 24 novembre 2021 interdit les élevages de visons d'Amérique et d'animaux d'autres espèces non domestiques, exclusivement élevés pour la production de fourrure

En matière de maltraitance animale, il est désormais prévu l’instauration d’un stage de sensibilisation à la prévention et à la lutte contre la maltraitance animale, comme peine alternative ou complémentaire à une peine de prison pour maltraitance animale. 

D’autre part, en matière de sanction, la peine pour les sévices graves ou les actes de cruauté portés à un animal domestique, apprivoisé, ou tenu en captivité est réhaussée à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende, au lieu de 2 ans et 30 000 euros d’amende.
Cette même peine est portée à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende, lorsque ces actes ont entraîné la mort de l’animal. 
Une circonstance aggravante est ajoutée, si de tels actes ayant causé la mort de l’animal ont été commis en présence de mineurs : la peine est fixée à quatre ans d'emprisonnement et 60 000 euros d'amende. 


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Animaux en danger, abandonnés : comment faire et quelles sanctions?

Publié le : 08/08/2019 08 août août 08 2019
Actus / Animaux
Animaux en danger, abandonnés : comment faire et quelles sanctions?
Cette année la France a obtenu le triste record de championne d'Europe en abandon d'animaux, et à peine l'été commencé, des cas de chiens enfermés dans des voitures et sous la chaleur ont été recensés. Quels sont les moyens pour agir ? Comment sont sanctionnés les auteurs ? 


Dans tous les cas, si vous êtes témoin d'actes de maltraitance ou d'abandon d'animaux, vous pouvez en plus de contacter une association de protection animale, informer les forces de l'ordre et les services vétérinaires

Le Code pénal sanctionne les personnes se rendant coupables d'abandon illégal d'animaux, par une peine maximum de 2 ans de prison et 30 000€ d'amende
De plus, en fonction du cas, le tribunal saisi pour prononcer la sanction peut l'assortir de décisions complémentaires, comme le placement de l'animal auprès d'une association de protection animale, l'interdiction de détenir un animal ou d'exercer l'activité professionnelle ou sociale ayant permis de réaliser l'infraction. 

Le fait de tenir enfermé un animal dans un véhicule par temps chaud est passible de 750€ d'amende, et si l'enfermement entraîne blessure ou mort, le propriétaire s'expose à une amende supplémentaire de 450€

Si vous constatez un animal en danger dans un véhicule, la première chose à faire est de prévenir les forces de l'ordre qui sont habilitées à ouvrir le véhicule. 
Si les secours tardent, vous pouvez vous même intervenir sous conditions, et briser la vitre pour sauver l'animal
Avant toute chose, le réflexe à avoir est de prendre des photos ou vidéos de la situation et de vous entourer de témoins qui seront autant de preuves.
Car la dégradation d'un bien appartenant à autrui pourrait vous être reprochée, et afin d'éviter des poursuites en ce sens, il faut qu'il y ait urgence et un véritable risque pour la vie de l'animal, justifiant votre intervention. Si briser la vitre est un acte nécessaire pour assurer la sauvegarde de l'animal, vous ne pourrez être pénalement responsable. 


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Vente d’animaux de compagnie : quelles sont les règles ?

Publié le : 02/05/2019 02 mai mai 05 2019
Actus / Animaux
Vente d’animaux de compagnie : quelles sont les règles ?
Que vous souhaitiez accueillir un ami moustachu ou vendre les petits derniers de la portée de votre Médor adoré, des obligations existent en matière de vente d’animaux de compagnie. 
 
 
Une réglementation a été mise en place en termes de vente d’animaux de compagnie (chiens et chats) pour éviter les abus, veiller au respect des règles sanitaires et assurer à la fois la protection de l’animal et celle de l’acheteur. 
 
 

Quelles sont les formalités à accomplir ? 

 
  • Faire une déclaration auprès de la chambre de l’agriculture afin d’obtenir un numéro SIREN. 
  • Faire une déclaration en préfecture auprès de la direction départementale en charge de la protection de la population (DDPP).
  • Obtenir une certification professionnelle sur les besoins et l’entretien des animaux. 
  • Déclarer le bénéfice des ventes au titre de l’impôt sur le revenu. 
  • Appliquer le taux de TVA de 20%.
  • Disposer de locaux conformes aux règles sanitaires et de protection animale (surface, accès à un espace en plein air, etc…). 
  • Faire identifier chaque animal par puce électronique ou tatouage.
  • Ne pas vendre d’animal avant qu’il ait atteint l’âge de 8 semaines.  
  • Ne pas vendre d’animal à un mineur de moins de 16 ans (sauf autorisation parentale). 
 
Si vous manquez à une de ces obligations, vous risquez jusqu’à 1500€ d’amende. 
 

Qui est concerné par ces obligations ? 

 
A partir du moment où vous souhaitez commercialiser des chiots ou chatons, vous devez vous conformer aux mêmes règles que les éleveurs professionnels, sauf s’il s’agit d'un don ou d'une revente d’animal déjà acheté. A noter que si vous ne comptez vendre qu’une seule portée d’animaux de race par an et par foyer fiscal, vous n’êtes pas soumis à l’obligation de déclaration, mais seulement à l’inscription de la portée au livre généalogique. 
 

Quelles sont les mentions obligatoires d’une annonce ? 

 
Toute annonce de vente de chat ou de chien doit obligatoirement faire figurer :
 
  • L’âge de l’animal et s’il est de race ou non.
  • Le numéro d’identification ou celui de la mère.
  • Le numéro SIREN du vendeur, ou si le vendeur a une dispense, le numéro d’inscription au livre généalogique. 
  • Le nombre d’animal de la portée.
S’il manque une de ces mentions l’amende encourue est de 750€. 
 

Quels sont les documents obligatoires à remettre lors de la vente ? 

 
  • Le document d’identification de l’animal, contenant les informations du vendeur.
  • Un certificat de cession.
  • Un certificat vétérinaire de bon état sanitaire de l’animal.
  • Les documents relatifs aux vaccins et à la stérilisation s’il y a lieu.
  • Le document d’identification (puce ou tatouage).
  • Les informations généalogiques si l’animal est de race.
 
 
Vous avez acheté un animal de compagnie mais le vendeur n’a pas respecté ces obligations ? Consultez un avocat spécialisé présent et sur MeetlaW

Mon animal de compagnie peut-il hériter de mes biens ?

Publié le : 21/02/2019 21 février févr. 02 2019
Actus / Animaux
Mon animal de compagnie peut-il hériter de mes biens ?
En bon gestionnaire vous avez pensé à tout concernant votre succession, et même votre fidèle compagnon à moustaches ne sera pas lésé. Mais est-ce vraiment possible de désigner un animal de compagnie comme héritier ?

La presse relate régulièrement des histoires de chien, chat ou autre compagnon à poil ou à plume, héritant de jolies petites fortunes. Si dans d’autres pays la législation autorise ces successions, les règles françaises ne vont cependant pas dans le même sens.

L’animal domestique est-il un héritier ?


En France, pour hériter, il faut avoir le droit de posséder et donc avoir la capacité juridique.
Si aujourd’hui le Code civil reconnait les animaux comme des êtres vivants doués de sensibilité, ce même code prévoit qu’ils sont soumis au régime des biens corporels, au même titre que votre vaisselle, vos tableaux et vos meubles. Du fait de cette classification, la personnalité juridique n’est pas reconnue aux animaux qui n’ont pas la capacité juridique et par conséquent ne peuvent pas hériter.
Le notaire chargé d’une succession où un testament prévoirait expressément un legs en faveur d’un animal, devrait déclarer les modalités sans effet et ne pas en tenir compte.

En tant que bien, votre compagnon est par contre soumis aux règles de succession au même titre que le reste de vos possessions.

Quel est le sort de l’animal dans le cadre de la succession ?


Les règles classiques de succession s’appliquent aux animaux de compagnie qui sont inclus dans l’ensemble des biens à diviser, et sont donc répartis avec le reste de l’héritage entre les héritiers désignés.
Il faut savoir cependant que les frais de nourriture et d’entretien de l’animal sont des dépenses dites « réalisées dans l’intérêt de l’indivision », c’est-à-dire que la personne chargée de la garde temporaire peut engager des frais pour l’animal, à l’aide de ses ressources personnelles, pouvant donner droit à un remboursement.

En tant que propriétaire de votre animal, vous êtes cependant libre, de votre vivant, d’organiser la donation de votre animal, et de le léguer à une tierce personne ou à une association.

Existe-t-il des solutions ?


Même si la loi française ne permet pas de choisir votre animal de compagnie comme légataire direct, étant lui-même un legs, vous pouvez prévoir son bien-être financier de manière indirecte, si un jour vous n’êtes plus là pour lui.
Votre animal peut en effet être considéré comme bénéficiaire d’une charge de soin, et le legs à charge vous permet de désigner, par acte notarié, une personne ou une association à qui vous léguez votre animal avec une somme d’argent, grâce à laquelle la personne ou l’organisation désignée pourra et devra s’occuper de l’animal, jusqu’au décès de celui-ci. Si la personne choisie accepte la charge, et si les mesures mises en place n’ont pas pour conséquence de déshériter ou désavantager vos ayants-droits directs, cette disposition testamentaire devra être respectée. En effet, afin d’éviter les détournements, vous pouvez préciser que l’argent cédé doit avoir uniquement pour finalité d’assurer les soins et les besoins de l’animal. Vous pouvez également prévoir en cas de disparition du nouveau maître, la transmission de l’animal et de l’argent vers une nouvelle personne (on parlera de legs de resido).


Vous avez des questions concernant l’organisation de votre succession ? Vous rencontrez des difficultés dans l’exécution d’un héritage ? Meet Law vous permet de contacter un avocat spécialisé, et près de chez vous.

Que devient votre animal de compagnie dans le cadre d’un divorce ?

Publié le : 31/01/2019 31 janvier janv. 01 2019
Actus / Animaux
Que devient votre animal de compagnie dans le cadre d’un divorce ?
A l’heure d’une séparation, et alors que vous réfléchissez à qui va partir avec le service en argent, apparaît cette question pouvant sembler évidente : qui va garder Craquotte ?

Quel statut juridique pour l’animal de compagnie ?  

Employer le mot de garde est toutefois inexact.

En réalité il s’agit d’une attribution de la pleine propriété de l’animal. Car même s’il est aujourd’hui considéré par le Code Civil, certes, comme un être vivant doué de sensibilité, il reste assujetti au régime des biens corporels au même titre que la voiture, la télé ou le vase.

Par conséquent, en cas de séparation, l’animal est soumis au partage des biens, qui va dépendre du régime matrimonial choisi par les époux.

Quelles différences en fonction des régimes matrimoniaux ?  

Indépendamment du choix matrimonial, si l’un des époux a acquis l’animal avant le mariage, il demeure sa propriété, à charge pour lui de fournir les justificatifs.

Sous le régime de la séparation de biens, lorsque l’animal est obtenu pendant le mariage, il faudra distinguer le cas où l’acquisition est faite par l’un des époux et où en conséquence du contrat de mariage il demeure sa propriété, du cas où l’animal est acquis conjointement par le couple, et devient donc un bien indivis pour lequel il faut se mettre d’accord quant au partage.

Sous le régime de la communauté, lorsque l’animal entre dans le foyer pendant le mariage, il devient un bien commun dont l’attribution à l’un ou l’autre des époux est organisée par la convention de divorce.

Mais que se passe-t-il en cas de désaccord ?  

En cas de contentieux sur l’attribution de l’animal, c’est au juge de décider. Pour cela plusieurs éléments d’appréciation seront pris en compte comme la présence d’enfants dans le foyer, la situation financière des époux ou les soins prodigués.

L’ordonnance de non conciliation peut fixer des mesures provisoires concernant l’attribution de l’animal, et il est également possible de prévoir un système similaire à une garde alternée uniquement le temps de la procédure. Enfin, il faut penser à certains détails techniques à l’issue de la procédure, comme changer les informations du possesseur auprès de l’organisme d’identification, si l’animal est enregistré par puce électronique ou tatouage.

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